L'histoire du macareux flamand
Une longue histoire
Il était une fois, une Flamande qui aimait beaucoup communiquer. Depuis sa tendre enfance, elle n’avait de cesse de parler avec des personnes de tout âge et de tout lieu, de les amuser, de les divertir et d’apprendre de leurs sages paroles. Une seule chose la bloque :
Que faire de ma vie ?
Sa vie était déjà bien remplie : beaucoup de bénévolat pour différentes associations, de la musique, sa grande passion, mais aucun métier qui lui plaisait pleinement ne pointait pas à l’horizon.
Un jour, aux portes de l’Europe, le COVID arriva et tout le monde se retrouva enfermé chez soi. Dans son village, une initiative admirable, sur le bout de son nez pointa. On eut l’idée, comme beaucoup de communes, de fabriquer des masques en tissus et on fit appel à elle pour recruter des bénévoles. Elle créa un groupe sur le réseau social Facebook, qui regroupait l’ensemble des habitants du village et lança un appel. Sur deux jours et demi, une soixantaine de personnes se sont relayées pour que ces masques soient fabriqués.
Au deuxième jour, on lui demanda de contacter la presse, pour mettre en avant cette initiative et c’est après avoir aidé à réaliser cet exploit, dans sa tête, une révélation se pointa :
Communiquer, mais oui, c’est donc ça !
Elle décida de se former et d’apprendre les rouages du métier. Une fois sa formation effectuée, sur le marché du travail, elle était lancée et rien ne pouvait l’arrêter.
Mais l’impression que quelque chose manquait persistait. Chercher un autre emploi au sein d’une association ? Non !
Elle préféra créer son entreprise qui sera à destination des plus petits, car eux aussi, on le droit à un service de grande qualité, même à petit prix.
Pourquoi le macareux flamand ?
Pour comprendre, il va falloir que je vous raconte un peu ma vie.
Un été, j’ai eu l’occasion de partir en vacances en Bretagne, sur la Côte de Granit Rose. Au fil de nos randonnées et de nos visites, je prenais inconsciemment la même pose pour regarder les sublimes paysages qui s’offraient à nos yeux. Mon compagnon, un peu moqueur, me prenait en photo car, il trouvait cela extrêmement drôle. Un soir, nous étions chez sa grande tante, qui réside à Trégastel et il montra ces photos :
Les personnes présentes étaient hilares parce que cela leur faisait penser à la pose des macareux moines, présents aux Sept-Îles, dans la baie de Trégastel et de Perros-Guirec. Soudain, une personne dit cette phrase en rigolant :
J’ai ri à gorge déployée et ce nom m’est resté dans un coin de ma tête. Je le trouvais tellement poétique et lyrique que je me promis de l’utiliser un jour, pour un de mes nombreux projets.